vendredi, 17 février 2012
Les effacements de consommation
L'effacement de consommation est une initiative pour mieux maîtriser sa consommation d’électricité. Un effacement de consommation consiste à ne pas consommer d’électricité pendant une certaine durée pour contribuer à l’équilibre offre – demande sur le réseau électrique. Cette solution évite de multiplier les moyens de production, particulièrement aux heures de pointe, lorsque la consommation électrique est à son plus haut niveau.
Les effacements de consommation peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2.
A l’heure de pointe, lisser davantage la consommation d’électricité permet d’éviter le recours massif à la production thermique qui a la capacité de démarrer très rapidement pour couvrir une demande ponctuelle plus forte, mais d'un coût assez élevé et forte émettrice de CO2. L’atout de l’effacement est principalement économique, dans la mesure où la consommation d’électricité de chacun peut être optimisée, et donc son coût minimisé.
Il existe différents types d’effacement :
- l’effacement volontaire, qui s’adresse aux industriels, déjà opérationnel
Au signal de RTE, l’industriel accepte d’effacer sa consommation d’électricité pendant une certaine durée, moyennant une rémunération. Il s’agit pour lui, d’arrêter momentanément certains équipements électriques de son usine, selon les termes précis de son contrat. - l’effacement diffus, qui s’adresse aux particuliers, en cours d’expérimentation
Les particuliers volontaires acceptent de modifier leurs usages pour ne pas consommer d’électricité à certaines heures. C’est un effort qui se répercute sur leur facture d’électricité.
Source audeladeslignes.com
05:55 Publié dans Les bons gestes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, énergies, électricité, commerce, co2, consommation
mercredi, 08 février 2012
L'énergie durable pour tous
Reconnaissant l'importance de l'énergie pour le développement durable, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé dans sa résolution 65/151, l'année 2012, Année internationale de l'énergie durable pour tous.
Cette Année internationale de l'énergie durable pour tous est l'occasion de sensibiliser à l'importance d'améliorer l'accès durable à l'énergie, l'efficience énergétique, et l'énergie renouvelable au niveau local, régional et international. Les services énergétiques ont un effet profond sur la productivité, la santé, l’enseignement, les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité de l’approvisionnement en eau ainsi que les services de communications.
C'est pourquoi l’absence d’accès à une énergie propre, abordable et fiable entrave le développement humain, social et économique et constitue un obstacle majeur à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Pourtant, 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à une énergie moderne, tandis que trois milliards de personnes dépendent de la « biomasse traditionnelle » et du charbon comme source principale de combustible.
06:09 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, onu, développement durable, environnement, changements climatiques
mardi, 07 février 2012
Tarifs d'achat photovoltaïque encore à la baisse.
Pour le troisième trimestre consécutif, les tarifs d'achat photovoltaïque sont à la baisse. Le cadre réglementaire publié le 5 mars 2011 prévoit désormais une fixation de tarifs trimestrielle et fonction du niveau de raccordement du trimestre précédent.
Après avoir examiné les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d'électricité, la Commission de régulation de l'énergie a publié les nouveaux tarifs pour la période qui court du 1er janvier au 31 mars 2012. La baisse des tarifs pour les bâtiments à usage principal d'habitation est de 4,5 %. Les tarifs d'achat pour les installations intégrées au bâti situées sur un bâtiment à usage principal autre qu'un usage d'habitation diminuent de 9,5 %.
Ainsi, depuis mars 2011, date de la fixation du nouveau cadre réglementaire, les tarifs d'achat ont baissé de 16,37 % pour le résidentiel intégré au bâti et de 25,89 % pour les autres installations. Rappelons que cette baisse s'ajoute à la baisse pratiquée lors de l'installation de ce nouveau cadre : les tarifs d'achat avaient alors été abaissés de 20 % en moyenne par rapport aux tarifs pratiqués avant le moratoire (environ 10 % pour l'intégré au bâti résidentiel à environ 75 % pour certains projets intégrés au bâti hors habitation).
Pour connaître les nouveaux tarifs, on peut se connecter sur le site actu-environnement.com
06:08 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photovoltaïque, solaire, énergies renouvelables, bâtiment
lundi, 06 février 2012
Biocarburants et environnement
Les biocarburants ont initialement fait l'objet d'un a priori positif au plan de l’environnement, puisque, contrairement aux énergies fossiles, ils ne rejettent dans l'atmosphère que ce qu'ils y ont capturé pendant leur phase de croissance. Toutefois, à partir de 2008 et l'envolée du prix des matières premières agricoles, des critiques sont apparues concernant la compétition entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux. Par ailleurs, le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif. De surcroît, les analyses des coûts/avantages ont commencé à tenir compte plus correctement de l’énergie nécessaire à leur production par rapport à celle restituée lors de leur combustion, ainsi que des changements d'affectation des sols (CAS) résultant de l’affectation de surfaces croissantes à la culture des plantes destinées à les produire.
En France, l’ADEME a été chargée de coordonner plusieurs études sur ces points, la première en 2002 présentant un bilan plutôt positif, la dernière en 2009/2010, fondée notamment sur la méthode des analyses de cycle de vie (ACV), et dont les conclusions, d’ailleurs controversées, sont plus en retrait. L’agence estime ainsi aujourd'hui que, par rapport au carburant fossile de référence, les réductions d'émissions de gaz à effet de serre du biodiesel sont comprises entre 59 et 90 %, celles de l'éthanol entre 49 et 72 %. Toujours par rapport au carburant fossile de référence, la consommation d'énergie fossile pour produire le biodiesel est réduite de 68 à 84 %, et celle de l'éthanol est réduite de 18 à 85 %. Ces données restent cependant très contestées, notamment par les associations de défense de l'environnement, à la fois dans la méthode d'affectation énergétique des coproduits et dans la mesure où ils ne tiennent pas compte des changements d'affectation des sols, en particulier indirects.
On peut lire le rapport de la cour des comptes sur le site ccomptes.fr
05:31 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biocarburants, énergies renouvelables, énergies, environnement, atmosphère, agriculture, gaz à effets de serre
samedi, 04 février 2012
Le bilan écologique et énergétique des biocarburants
La cour des comptes, dans un rapport public publié le 24 janvier, soulève plusieurs aspects limités de la politique d’aide aux biocarburants. Les biocarburants, utilisés en mélange avec les hydrocarbures, sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioéthanol en addition à l'essence. La Cour des comptes estime que le développement des biocarburants a couté 3 milliards d'euros aux consommateurs, en soulignant que « si le cout total des deux filières pour l’État n’aura pas dépassé 820 M€ sur 2005-2010 et lui rapportera à l’avenir, le consommateur a supporté un surcoût de près de 3 Md€, auquel s'ajoute le prix plus élevé des biocarburants répercuté à la pompe, contribuant pour l'année 2010 à un renchérissement estimé entre 0,5 et 0,7 Md€. »
De plus, le bilan écologique et énergétique resterait limité, notamment en raison de « l'envolée du prix des matières premières agricoles » à l’origine de critique « sur la compétition existant entre la production de biocarburants et celle de nourriture pour les hommes ou les animaux ». Par ailleurs, elle note que « le bilan en termes d'émissions de gaz à effet de serre a été constamment révisé dans un sens plus restrictif ».
Source : environnement-online.com
06:26 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, biocarburants, écologie, alimentation, hydrocarbures, gaz à effets de serre
jeudi, 02 février 2012
L'hiver de 1956
L'hiver de 1956 s'est soldé par 1000 victimes recensées en Europe. 95% des fleuves et rivières étaient pris par les glaces. Le gel prenait le sol sur 1.50m par endroit. A partir de la mi-février, on ne pouvait plus creuser le sol pour enterrer les défunts. Tous les pylônes EDF PTT étaient au sol. A quelques 100km de Munich, le Danube était en crue fin janvier. Le gel est survenu avant la décrue lorsqu'il y avait encore 1.5 m d'eau dans les rues. L'eau en se retirant a hérissé les parois verticales de blocs et de plaques de glace. L'eau des centaines d'immeubles inondés s'est transformée en glace dure dans les appartements avant son retrait sur des epaisseurs de 1 mètre faisant s'effondrer planchers et hourdis.
La Loire en février 1956
Au fur et à mesure de la lecture de ces archives on ne peut s'empêcher de penser aux conséquences pour les années à venir. Les transports paralysés pendant un mois ne permettraient plus l'approvisionnement alimentaire, le parc routier serait en forte majorité hors d'usage avec des circuits de refroidissements de moteurs éclatés et le fuel inutilisable, les centrales nucléaires ne produiraient plus d'électricité, les systèmes de réfrigérations étant pris par les glaces. Le réseau aérien des télécoms et les réseaux hertzien seraient en grande partie anéantis. Des milliers d'entreprises seraient au chômage technique faute d'électricité, de pénurie de transports, de matériel et de matière première endommagés. Environ 95% de la population se retrouverait privée de chauffage domestique et sans électricité avec des canalisations éclatées. Un tel évènement paraît actuellement inconcevable pour ce qu'est devenu notre mode de vie.
On peut consulter le site alertes-meteo.com pour en savoir plus sur la vague de froid de 1956
05:56 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiver, météo, transport, énergies, énergies renouvelables, alimentation, chauffage
mardi, 24 janvier 2012
Les activités Bois Energie de l'O.N.F.
Dans le cadre du développement de ses activités bois énergie, l'ONF a fait réaliser un film promotionnel sur la production et la commercialisation de bois bûche sous le label ONF Energie Bois.
L'objectif principal du film proposé sur YouTube par l'O.N.F. est de montrer que la production de bois bûche s'est aujourd'hui fortement modernisée et offre des produits de qualité constante, issus de forêts gérées durablement.
06:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, energie, énergies renouvelables, chauffage, onf
mercredi, 04 janvier 2012
La méthanisation pour limiter les gaz à effets de serre
L'appel à projet de la Région Limousin pour favoriser l’émergence de petites unités de méthanisation dans les exploitations agricoles, est terminé.
L’agriculture et la sylviculture constituent une part importante de l’économie limousine. Mais ces activités émettent des gaz à effet de serre contre lesquels la Région Limousin cherche à lutter, tout en cherchant à renforcer une économie agricole durable. La méthanisation, en proposant une voie de traitement des effluents mais aussi de gestion des apports organiques, apporte une réponse à cette question.
La méthanisation consiste en la dégradation de la matière organique telle que les effluents d’élevage ou les résidus de cultures par des microorganismes, en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène. Cette dégradation s’effectue au sein d’une cuve appelée « digesteur » et aboutit à la production d’un produit humide, le « digestat », riche en matière organique partiellement stabilisée et susceptible d’être épandu sur des terres agricoles, après éventuellement une phase de compostage et de maturation, de biogaz, mélange gazeux composé d’environ 50% à 70% de méthane, qui, épuré et enrichi, peut être valorisé sous différentes formes (électricité, chaleur, carburant) en tant qu’énergie renouvelable. Une tonne d’effluents d’élevage permettrait de produire 100 à 300 kWh2.
Pour plus d'information, on peut consulter le site region-limousin.fr
06:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gaz à effets de serre, agriculture, énergies renouvelables, energie, sylviculture, développement durable, méthane
mardi, 22 novembre 2011
La première ville "carbone positive" au monde
Baoding, située à 160km de Pékin serait la première ville "carbone positive" au monde. Elle regroupe 2 labos de recherche d'Etat, 200 start-up spécialisées dans les énergies renouvelables et l'entreprise Yingli Solar numéro deux chinois du solaire.
La tour hôtel Jinjiang a été conçue comme une véritable centrale photovolaïque. Ce bâtiment génère 250000kWh par an tout en restant très esthétique. Un fin damier de milliers de carrés de silicium noir, encapsulés dans les facades vitrées capte l'énergie solaire. L'entreprise Yingli contrôle l'intégralité de la chaîne de production, du silicium en vrac importé d'Europe, en passant par les lingots fondus sur place et taillés en feuilles de moins de 180 microns d'épaisseur, jusqu'à l'assemblage des panneaux photovoltaïques.
Pour en savoir plus, on peut lire l'article "Comment Yingli conquiert la planète" publié dans le Nouvel Observateur de cette semaine.
06:01 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photovoltaïque, solaire, énergies renouvelables, chine, environnement, co2, carbone
samedi, 19 novembre 2011
ITER : lettre ouverte d'un collectif de physiciens
Ce qui suit a été extrait de la lettre rédigée par un collectif de physiciens des plasmas, les 30 pages sont télechargeables en cliquant ici
Le principe de base du fonctionnement d’un générateur à fusion, dont l’expérience ITER ne représenterait que la première étape, est basé sur deux réactions nucléaires dont la résultante est : Deuterium + Lithium donne 2 Helium + énergie. Il y a 35 grammes de deutérium et 0,17 grammes de lithium dans chaque mètre cube d’eau de mer. Eu égard à la production d’énergie attendue, le coût de production de ces deux « combustibles » est quasi négligeable. Il est donc exact de parler « d’énergie illimitée ».
La température au centre du soleil, qui tire son énergie de la fusion, est de 20 millions de degrés. Cette fusion ayant été réalisée (pendant une seconde) dans le tokamak anglais JET, utiliser l’expression : l’image d’un « soleil en éprouvette » n’est pas fausse.
Les pressions supplémentaires :
- La crainte de voir les réserves en hydrocarbures s’épuiser.
- Le souhait pour de nombreux pays de jouir d’une autonomie énergétique
- L’idée que les gaz à effet de serre, issus de la combustion des hydrocarbures pourraient provoquer un réchauffement climatique.
Une expérience à 15 milliards d’euros : comportant de nombreux points très problématiques et critiquables. On peut commencer par dire que cette entreprise n’a jamais fait l’objet d’un débat au sein de la communauté scientifique internationale.
1) Si la construction d’ITER est entreprise, c’est sans disposer de données fiables sur la tenue de sa « première paroi ».
2) Pierre-Gilles De Gennes affirmait : Connaissant assez bien les métaux supraconducteurs, je sais qu’ils sont extraordinairement fragiles. Alors, croire que des bobinages supraconducteurs servant à confiner le plasma, soumis à des flux de neutrons rapides comparables à une bombe H, auront la capacité de résister pendant toute la durée de vie d’un tel réacteur (dix à vingt ans), me paraît fou.
3) les documents, liés à l’enquête publique, traitant des éléments environnementaux abondent, mais les autres documents restent opaques vis à vis d’éléments essentiels comme la couverture tritigène, sans laquelle un réacteur à fusion ne saurait fonctionner.
4) La production d’énergie par fusion, au fil d’un bourrage de crâne sans précédent, est présentée comme l’unique chance de l’humanité de pouvoir satisfaire ses besoins en énergie. C’est totalement faux. Il existe d’autres solutions, nombreuses, variées, à condition que certains pays du monde abandonnent leur obsession d’autarcie énergétique. Cette politique devrait être gérée à l’échelle internationale, impliquerait des Grands Travaux, générateurs d’emplois directement productifs, susceptibles d’attirer massivement des capitaux.
05:48 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sciences, cnrs, énergies, énergies renouvelables, environnement
vendredi, 11 novembre 2011
Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde
La recherche dans le domaine des énergies renouvelables en Espagne ne cesse de se développer. Le plus grand laboratoire pour l'énergie éolienne du monde s'est ouvert en Navarre le mois dernier. Avec une superficie de 30.000 mètres carrés, ce laboratoire est le plus complet de sa catégorie.
L'Espagne défend sa position en faveur des énergies renouvelables au sein des organisations internationales, et notamment lors des réunions sur les thèmes du changement climatique qui mettent en avant les projets en faveur des énergies renouvelables. Lors d'un récent sommet de l'Organisation des Nations Unies sur le climat, la Ministre espagnole de l'Environnement, Elena Espinosa, a défendu la position de l'Espagne vis-à-vis de sa politique dans le domaine des énergies renouvelables. Lors d'un entretien récent avec des journalistes, elle a rappelé que le contexte espagnol joue un rôle important dans le plébiscite mondial pour les énergies renouvelables. Irena, Agence internationale pour les Energies renouvelables, initiative conjointe du Danemark, de l'Allemagne et de l'Espagne, aura pour but de faciliter le développement et les innovations en matière d'énergies renouvelables ainsi que le transfert de technologie.
Les associations écologistes de Navarre soulignent que, outre l'impact visuel sur le paysage, ces éoliennes constitueraient une nuisance sérieuse et peut-être même fatale pour certaines espèces de rapaces comme les vautours.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site ladyverd.com
Pour mieux connaître les Bardenas Reales, on peut consulter le site bardenas-reales.net
06:14 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, éoliennes, solaire, environnement, changement climatique, espagne
mardi, 08 novembre 2011
Durabilité environnementale et agricole d'une ferme solaire
Les 6 parcs de la ferme solaire des Mées, en Alpes Haute Provence, sont maintenant en service. Elle est déployée sur 70 hectares du plateau de la colle des Mées, un site exceptionnel caractérisé par la combinaison d'un ensoleillement record toute l'année et par un air pur grâce à son altitude élevée et à l’absence d’industrie lourde dans la région. Cette ferme solaire produit 50 GW/an et permet d'alimenter en électricité 83 000 habitants de la région.
Selon l'entreprise Eco Delta, la durabilité environnementale et agricole a présidé à la conception et à la réalisation de la ferme solaire des Mées. Les 70 hectares d'anciennes friches agricoles occupés par l'installation ont été préparés selon la méthode du mulching, broyage du couvert végétal pour les transformer en terres cultivables. Pour préserver le terrain, il a été décidé de limiter l'utilisation du béton en choisissant d'implanter les structures porteuses des panneaux photovoltaïques à l'aide de vis. Les terrains seront ensemencés de plantes mellifères pour produire miel et huiles essentielles, tout en favorisant la préservation des abeilles. Enfin, la reconversion de la ferme solaire des Mées en terres agricoles, en fin de vie, et le recyclage de ses panneaux photovoltaïques ont été prévus dès la conception.
Pour en savoir plus sur cette installation, on peut lire la documentation en pdf de l'entreprise ou se connecter sur le site lemoniteur.fr
06:25 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : solaire, développement durable, énergies renouvelables, photovoltaïque
mercredi, 19 octobre 2011
Le parc éolien de l'Aude a 20 ans
Jean-Michel Germa, docteur en sciences physiques et spécialiste en aérodynamique, revient d'un séjour en Californie où il a vu tourner des moulins à vent. Ce Catalan dont les ancêtres étaient meuniers dans le Lauragais, passe encore une fois sur l'autoroute devant l'usine Lafarge de Port La Nouvelle. On est en 1989. Passionné d'énergies propres, après avoir créer la Compagnie du vent, il obtient l'autorisation d'installer une éolienne juste au-dessus de l'usine. Jean-Miuchel Germa se souvient : « je cherchais un endroit venté et pas trop proche d'habitations. Je savais qu'il y avait sur le littoral audois un très bon gisement éolien. Le premier aérogénérateur, je l'ai monté moi-même boulon par boulon » Ce sera la première machine montée en France.
Le succès est immédiat, même si l'aérogénérateur ne produit « que » 200 kW et se perche en haut d'une antique structure en treillis métallique. Très vite la Compagnie du vent fait des adeptes et les éoliennes se multiplient. Jean-Michel Germa et la Compagnie du vent multiplient les implantations dans l'Aude avec des machines de plus en plus puissantes. « C'est vrai qu'il y a une course à la taille, mais comparés à la première machine, les aérogénérateurs produisent aujourd'hui plus de 3 000 kW et jusqu'à 5 000 même pour des mâts de plus de 100 mètres. Une éolienne de 3 000 kW, fournit l'électricité consommée par 3 000 habitants environ. Ceci dit le potentiel de production dans l'Aude n'est pas encore totalement exploité mais les implantations vont être de plus en plus difficiles à réaliser. Il y a une pression bien compréhensible pour le respect des paysages. On ne peut pas mettre des aérogénérateurs partout. Il faut sans doute aller plus loin, mais déjà l'éolien dans l'Aude fournit 10 à 15 % de l'électricité consommée dans le département et fait vivre certainement un peu plus de 600 emplois directs dans la région».
Pour plus d'informations, on peut lire l'article publié sur le site ladepeche.fr
05:22 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies renouvelables, énergies, vent, éoliennes, aude, écologie, environnement
vendredi, 02 septembre 2011
Centrale photovoltaïque sur parking
Lancé en 2009, le projet de centrale photovoltaïque sur le parking de la Foire internationale de Bordeaux-Lac a été revu mais maintenu après la modification à la baisse du prix de rachat par ERDF de l'électricité produite, qui est passé de 0,60 euro à 0,42 euro. Le chantier a débuté cet été. 60 000 panneaux solaires représentant une surface photovoltaïque de 78 500 m² recouvriront le parking du Parc des expositions de Bordeaux-Lac. Cette centrale solaire urbaine permettra de produire de 12 Gigawatts par an, et ainsi de fournir de l’électricité pour environ 5000 foyers et d'économiser 1700 tonnes d'émission de CO2 par an.
Le projet
Les 60 000 panneaux solaires Suntech seront disposés sur des ombrières photovoltaïques en acier galvanisé. La structure en forme ondulée servira également de collecteur d’eau de pluie pour arroser ensuite les jardins paysagers entourant le parking solaire et le parc des expositions.
Ce projet de centrale photovoltaïque sur parking mené par EDF Energies Nouvelles représente un investissement de 55 millions d’euros. L’installation devrait par la suite rapporter 300 000 euros par an à la Société bordelaise des équipements publics d’exposition et de congrès.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site leparkingphotovoltaique.com
06:04 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : énergies, énergies renouvelables, photovoltaïque, bordeaux, gironde, solaire
jeudi, 01 septembre 2011
Les algues, meilleure source pour les biocarburants
Avec un rendement surfacique bien supérieur aux cultures traditionnelles et un carburant liquide à haute densité énergétique facilement substituable aux carburants pétroliers, les biocarburants algaux offrent de sérieux atouts.
Le nombre d’entreprises impliquées dans le développement de cette nouvelle source d'énergie a été multiplié par plus de trois depuis 2005 et les dépôts de brevets foisonnent.
Au début de l'année 2011, la première usine au monde de biocarburant à base d'algues a vu le jour à Alicante en Espagne.
On aurait pu finir par craindre que les biocarburants à base d’algues, en dépit de leur exceptionnel rendement, ne soient jamais produits à une échelle industrielle, du fait de la complexité de la transformation qui rendait sa rentabilité hypothétique. Le doute a été levé pour la faisabilité technique de la production, à l’échelle d’une unité de fabrication.
Trois éléments sont nécessaires pour cette production : du phytoplancton, du CO2 et un bon ensoleillement, d'où le choix d'Alicante à proximité d’une cimenterie rejettant le CO2 indispensable à ce type de fabrication.
Pour en savoir plus, on peut relire l'article du Monde « A Alicante, la révolution du « pétrole bleu », , 29/01/2011
05:23 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biocarburants, énergies, énergies renouvelables, mer, océans, pétrole
mercredi, 24 août 2011
Energie renouvelable et Carbonopoly
Greenpod, la revue de presse vidéo web du développement durable.
Un nouveau jeu de société éducatif, le Carbonopoly, a été créé par Patrik Larsson, pour sensibiliser les jeunes aux problèmes liés à l'énergie, à l'environnement et au développement durable. Le Carbonopoly fonctionne de la même manière que le traditionnel Monopoly, mais au lieu d'acheter des rues et des maisons, des centrales électriques et des quartiers sont à acheter.
06:02 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, développement durable, jeu
mardi, 23 août 2011
L'avenir des centrales biomasse
De plus en plus de villes s'équipent de centrales biomasse fonctionnant au bois. Bordeaux construit une importante centrale qui devra assurer le chauffage de l'écoquartier Ginko bâti sur 32 hectares. On attend un gain de 3500t de CO2 émises en moins par an et la garantie d'un prix stable de l'énergie pour les habitants.
En France, le bois sera la première énergie renouvelable avec une prévision de 60 000 emplois. Mais l'ONF, Office National des Forêts met en garde contre la surexploitation des zones les plus faciles d'accès. Au contraire, même si cela créé un surcoût, il faudrait exploiter toutes les forêts et en priorité celles situées le plus près des centrales.
05:29 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bois, énergies, énergies renouvelables, foret, écologie, onf, bordeaux, gironde
vendredi, 19 août 2011
La trogne, une ressource invisible
La trogne est le résultat d'une technique d'exploitation de l'arbre auquel on a coupé le tronc ou les branches maîtresses à un niveau plus ou moins élevé, pour provoquer le développement de rejets. Ceux-ci sont récoltés périodiquement.
Partout dans le paysage on retrouve des trognes très anciennes. On se chauffe au gaz et on cuit à l'électricité, mais ça n'a pas toujours été le cas. Derrière la cuisson du pain ou d'une brique il y avait un arbre. Le couper au pied n'était pas la meilleure méthode pour pérenniser cette énergie. Les trognes furent sans doute créées à l'heure médiévale où les seigneurs propriétaires gardaient pour eux le tronc, partie noble de l'arbre; laissant aux paysans l'usage des branches.
La trogne est une ressource invisible dont il est temps de s'inspirer. Outre le bois d'œuvre et le bois énergie, la trogne permet de puiser dans cette ressource sans l'anéantir. Mais c'est aussi une usine à produire de la fertilité ou une station naturelle d'épuration des sols. Auberge pour la faune et la flore ordinaires, les trognes sont des écosystèmes propices à la biodiversité et au stockage du carbone.
Pour en savoir plus, on peut lire ladepeche.fr
06:06 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biodiversité, bois, énergies, énergies renouvelables, forêt, paysage
mercredi, 27 juillet 2011
Une installation de génération de méthane renouvelable
L'équipe Sterner du Fraunhofer Institut vient de réaliser la conversion en énergie de stock, réutilisable à volonté d'une énergie renouvelable avec une première installation de génération de méthane. Cette installation pilote est de la taille d'une caravane et fonctionne à Stuttgart pour alimenter plusieurs véhicules à partir de gaz carbonique, d'eau et d'électricité d'origine renouvelable.
Le gaz carbonique tiré de l'atmosphère en quelques jours par cette usine miniature l'est avec autant d'efficacité qu'un champ de maïs d'un hectare pendant une saison. Ce dernier est retenu puis réduit au sens chimique du terme par de l'hydrogène obtenu par craquage de l'eau (électrolyse) et ce à partir d'énergie électrique d'origine renouvelable. Le produit final est le méthane (GNL). Ce dernier est directement consommable dans un moteur thermique de voiture ou stockable facilement à volonté pour des utilisations hivernales, par exemple. L'hydrogène intermédiaire généré pouvait être utilisé dans les piles à combustible et les véhicules électriques, mais présentait un problème de stockage et de carburation difficilement surmontables d'un point de vue économique.
Ce procédé permet donc une mobilité neutre d'un point de vue environnemental pour ce qui concerne les gaz à effet de serre et ce avec un changement minime des véhicules actuels correspondant à un passage au gpl.
Pour en savoir plus on peut lire l'article publié sur le site notre-planete.info
05:42 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergies, énergies renouvelables, méthane, co2, sciences, écologie, développement durable
lundi, 04 juillet 2011
La haute performance énergétique
Le Centre Scientifique et Technique du Batiment (CSTB) propose un outil pour parvenir à une haute performance énergétique dans un bâtiment.
Il faut se connecter sur le site ecoenergies-cluster.fr
Avec une isolation habituelle on baisse sa consommation de 400 KWh/m2 à 114 : 20cm d'isolation pour le toit, 10cm pour les murs, double vitrage, chaudière récente, ventilation hydro-régulée, panneaux solaires pour l'eau chaude.
On peut aussi tester d'autres paramètres et observer les économies prévisibles.
06:47 Publié dans actu & écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bâtiment, isolation, énergies, énergies renouvelables